Mandamento_Partinico
Famille de Partinico
Antonino "Nene" GERACI
Né le 2 janvier 1917 à Partinico
Décédé le 6 février 2007 à Partinico
Capo de la famille de Partinico
Capomandamento de Partinico
Fils de Gregorio Geraci et de Caterina Cannavo
Leonardo VITALE
Né le 27 octobre 1955 à Partinico
Capo de la famille de Partinico
Devient capo de la famille en 1992
Salvatore "Vito" VITALE
Né le 20 juin 1959 à Partinico
Capo de la famille de Partinico
Devient capo de la famille après l'arrestation de son frère Leonardo Vitale.
Arrêté le 14 avril 1998
Giuseppa VITALE
"Giusy"
Reggente de la famille de Partinico
Soeur de Salvatore, Leonardo et Michele (né le 21 mai 1957) Vitale
Messagère de Vito Vitale durant sa cavale dans les années 90
S'occupe des affaires de la famille à l'arrestation de son frère. Fait exécuter au moins un contrat (Salvatore Riina, assassiné le 20 juin 1998)
Arrêtée le 26 juin 1998
Repentie en 2005
Michele SEIDITA
"zimmilaru u"
Reggente de la famille de Partinico
Bras droit de Vito Vitale
Son beau-frère est le sottocapo Francesco Pezzino
Repenti en 2002
Giovanni VITALE
Né le 27 septembre 1982 à Partinico
Reggente de la famille de Partinico
Fils de Vito Vitale
Arrêté le 30 novembre 2010 lors de l'opération The End
Leonardo VITALE
Né le 19 septembre 1986 à Partinico
Reggente de la famille de Partinico
Fils de Vito Vitale
Arrêté le 17 janvier 2011 lors de l'opération "Codice Rosso"
Famille de Borgetto
Famille de Giardinello
Famille de Montelepre
Salvatore CELESTE
Capo de la famille de Montelepre
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"C'est en 1947 que j'eus l'occasion de connaître personnellement le plus célèbre homme d'honneur de l'époque : Salvatore Giuliano.
Tout le monde l'a considéré comme un bandit qui, à un certain moment, est entré en contact avec la mafia et qui, presque par hasard, serait devenu mafieux pour ensuite s'affronter avec les hommes d'honneur. Ce n'est pas vrai. Salvatore Giuliano a été, dès le début, membre de la Cosa Nostra ; il appartenait à la famille de Montelepre et son représentant s'appelait Salvatore Celeste.
Je dois dire la vérité : quand j'ai su que j'allais le rencontrer, j'ai éprouvé une vive émotion. J'étais en compagnie de quelques mafieux de la famille de Salvatore Greco, lequel était plus âgé et plus connu que moi (il avait vingt-quatre ans et moi dix-neuf). Nous fîmes la connaissance de Giuliano à Palerme, dans un entrepôt de vin appartenant à Giuseppe Gibbisi, "soldat" de la famille de Corso dei Mille et à Filippo Vassallo, chef adjoint de la famille de Palerme-centre. Gibbisi était le parrain de ma première femme. Tous deux garantissaient la sécurité des réunions grâce à un service de surveillance à l'extérieur de l'entrepôt."
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"Je peux affirmer avec certitude que Cosa Nostra n'a pas trahi, ni tué Giuliano. Ce sont certains hommes de Cosa Nostra qui se sont prêtés à cette basse oeuvre mais, pour cela, Cosa Nostra les a, par la suite, punis jusqu'à la mort. C'étaient de simples comparses mafieux, même pas des familles. Des traîtres comme Nitto Minasola de San Giuseppe Iato, Domenico Albano de Borgetto et Gaspare Pisciotta qui ont agi contre la volonté et à l'insu de leurs familles respectives.
Quant aux familles de Montelepre et de Monreale, à l'intérieur desquelles s'étaient réfugiés de nombreux traîtres, elles finirent par être dissoutes, un peu à la suite de divergences internes, beaucoup sous la pression du jugement négatif de toutes les autres familles siciliennes. A partir de ce moment-là et jusqu'au début des années quatre-vingt, il n'y a plus eu de famille à Montelepre."